Random par Eddy de Pretto
Souvent je mens pour aussi papilloner
Me faire croire que les passant pourraient être tous intéressants
Je m'évente d'admiration, m'extase à l'addiction
D'une phrase ou d'un jeté, de sourires vite interprétés
Souvent je mens pour faire croire à mon dedans
Qu'il vit démesurément et qu'il peut même plaire à plein temps
Avec juste un ou deux baisers que je chope à l'envolée
Je m'imagine des volcans qui inonderaient mes champs de plaies
Souvent je mens, je m'excite pour tous les gens
Qui lancent des banals "attends" comme ils lanceraient naturellement
Des sextos juste pour jouer avec très peu de finalité
Quant à moi j'tombe amoureux devant le "pas le temps" des gens fougueux
Souvent je mens et je sais en faire des caisses
Assez lourdes apparemment car elles pèsent tout comme elles restent
Pendant des semaines de galère où je rame à tout défaire
M'émanciper de ses affaires, tiens regarde, je ne sais pas le faire
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
J'ai le coeur random, d'Homme, d'Homme
Je crois en tout ce qui cogne, comme, conne
J'ai pas compris les codes même s'ils m'impressionnent
Fuck si j'ai pas la côte comme ça je me mens
J'ai le coeur random, d'Homme, d'Homme
Chaque fois que je tombe croque love-love-love
J'ai pas compris les codes même s'ils m'impressionnent
Fuck si j'ai pas la côte comme ça je me mens
Souvent je mens encore plus quand il y a R
Je me fais mes films en grand et je fonce même sans critères
Mais il s'avère que ce n'est qu'un plan comme d'habitude je me prosterne
Car se griller est indécent surtout devant l'imaginaire
Souvent je mens dans des courses à court de nerf
Ça me donne des jours rêvant d'amour fou et de Minerve
Pour oublier les emmerdes, j'surveille les blogosphères
Tous les détails croustillants qui me mettent encore plus à terre
Souvent je mens pour me donner de l'épaisseur
Comme des centaines de manteaux que j'mets pour faire couler la sueur
Car ici il fait pas chaud et tous ces sauts donnent la chaleur
Avec un tout petit gout de faux qui laisse le tout fade sans saveurs
Souvent je mens pour frétiller en douceur
Me faire bander aisément dans des rêves lourds, et à pas d'heures
Je n'imagine mème sans dents, embrasser des jolis cœurs
Qui acceptent bénévolement de se livrer à tous mes leurres.
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
Oh oh oh oh
J'ai le coeur random d'Homme, d'Homme
Je crois en tout ce qui cogne, comme, conne
J'ai pas compris les codes même s'ils m’impressionnent
Fuck si j’ai pas la côte comme ça je me mens
J'ai le coeur random, d'Homme, d'Homme
Chaque fois que je tombe croque love-love-love
J'ai pas compris les codes même s'ils m'impressionnent
Fuck si j'ai pas la côte comme ça je me mens
Car il me manque cette audace
Des prises de positions crasses
Avec des "je t'aime" efficaces
Sans les "je te baise" à la ramasse
Il me manque ce petit tact
De sûr d'soi pour que ça marche
En attendant je me mets des races
Puis je crois en tout ce qui se passe
J'crois que j'ai pas compris les bases
Pour qu'autant je galère au max
Mais comme Jacques disait des dames
C'est ton pire ennemi qui est en face
Du coup j'fais comme d'hab je me cache
Et j'm'invente des coeurs qui frappent
En criant des idoles en masse
Tout en les épiant sous mon masque
J'ai le coeur random, d'Homme, d'Homme
Je crois en tout ce qui cogne, comme, conne
J'ai pas compris les codes même s'ils m’impressionnent
Fuck si j’ai pas la côte comme ça je me mens
J'ai le coeur random, d'Homme, d'Homme
Chaque fois que je tombe croque love-love-love
J'ai pas compris les codes même s'ils m'impressionnent
Fuck si j'ai pas la côte comme ça je me mens
Paroliers : Eddy De Pretto
Paroles de Random © Universal Music Publishing Group