Aniane

  

Aniane [a.nja.nə] est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Elle est drainée par l'Hérault, le ruisseau de Gassac, le ruisseau des Corbières, le ruisseau de Grigoulet et par deux autres cours d'eau.

La commune possède un patrimoine naturel remarquable avec deux sites Natura 2000 et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

  • les Gorges de l'Hérault
  • les Hautes Garrigues du Montpelliérais

 

 

 En 780, le futur saint Benoît d'Aniane choisit les bords sauvages d'un ruisseau - dans un domaine appartenant à sa famille - pour implanter son monastère, il aurait appelé ce ruisseau Aniene ou petit Anio, en souvenir de la rivière italienne Anio sur les bords de laquelle saint Benoît de Nursie, fondateur de l'ordre des bénédictins, avait édifié son monastère.

En 785, Benoît d'Aniane, fils du comte de Maguelone crée un monastère qui entendait suivre la règle de Benoît de Nursie, ainsi qu'une église qui fut dédiée au saint Sauveur et consacrée en 796.

L'empereur Charlemagne accorde son soutien et divers privilèges au monastère.

 

lumières d'hiver






 

Abbaye d'Aniane

En 1845, l'État installe sur l'emplacement de l'ancienne abbaye une maison centrale de force et de correction destinée à recevoir 500 détenus adultes.

En 1849 et 1854, deux épidémies de choléra, parties de la prison, font respectivement 79 et 400 morts dans la population.

En 1885 s'ouvre la maison d'éducation surveillée d'Aniane en lieu et place de la maison centrale de force et de correction.
On y accueille alors des enfants et adolescents délinquants pour leur enseigner divers métiers industriels.
Plusieurs révoltes et tentatives d'évasion massives marquent l'histoire de cette maison de correction, notamment en 1898 et 1938.

Devenue une institution publique d'éducation surveillée en février 1945, elle ferme définitivement ses portes en 1994.

 

le bouquet final



 

 

 

  • l'abbaye
  • lumières
  • les murs
  • feu

 

L'abbaye Saint-Sauveur et l’église paroissiale Saint-Sauveur